Classé F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE) ? Vous êtes concerné par la notion de passoire thermique, avec un logement énergivore, peu confortable, coûteux à chauffer… et désormais dans le viseur de la réglementation française. Pourtant, il est tout à fait possible de remonter jusqu’à la classe D grâce à une rénovation énergétique ciblée et efficace.

Green Consulting vous explique comment mettre en œuvre un véritable plan d’action pour transformer durablement les performances de votre habitat.

Pourquoi viser une étiquette D ?

Sortir du statut de passoire thermique, ce n’est pas seulement une démarche écologique : c’est aussi un investissement rentable et une protection réglementaire.

D’un point de vue technique, un logement classé D consomme moins de 230 kWh/m²/an contre plus de 330 kWh/m²/an en classe G. Cela représente une réduction des factures énergétiques de 30 à 50 % selon les cas.

Côté réglementation, la loi Climat et Résilience prévoit l’interdiction progressive de location des logements classés G (dès 2025), F (2028) puis E (2034). Passer en classe D permet donc de conserver la mise en location, d’éviter une vacance locative imposée et de sécuriser la valeur du bien.

Bon à savoir : un logement rénové peut gagner entre 5 et 15 % de valeur sur le marché immobilier, selon les notaires.

Par où commencer pour transformer une passoire thermique ?

La première étape est l’audit énergétique, véritable boussole de la rénovation. Il permet de :

• Quantifier les déperditions thermiques,
• Identifier les points faibles (combles, murs, vitrages, ventilation),
• Hiérarchiser les travaux en fonction de leur efficacité.

Une stratégie cohérente combine isolation, chauffage performant et bonne ventilation. L’ordre des travaux est essentiel pour optimiser les aides publiques et éviter les erreurs coûteuses.

Plan d’action pour passer de G à D : une approche en 3 temps

1. Renforcer l’isolation thermique

Les déperditions de chaleur représentent jusqu’à 60 % des pertes dans une maison G. Voici les actions prioritaires :

• Isolation des combles perdus : jusqu’à 30 % de gain énergétique,
• Isolation des murs (intérieure ou extérieure) : 20 à 25 %,
• Remplacement des fenêtres : double vitrage performant (Uw ≤ 1,4 W/m².K),
• Isolation des planchers bas : 7 à 10 % de gain.

Exemple : une maison de 100 m² isolée aux combles et sur les murs peut gagner jusqu’à 2 classes DPE.

2. Moderniser le système de chauffage

Un chauffage vétuste ou au fioul impacte négativement le DPE. Les solutions à envisager :

• Pompe à chaleur air/eau,
• Chaudière à condensation gaz ou biomasse,
• Poêle à granulés en appoint,
• Remplacement des convecteurs par des radiateurs à inertie ou à fluide caloporteur.

Le chauffage représente 60 % de la consommation d’un logement classé G : moderniser l’installation est donc incontournable.

3. Améliorer la ventilation

Une bonne ventilation est indispensable pour éviter les moisissures et garantir l’efficacité des travaux d’isolation :

• VMC hygroréglable en rénovation partielle,
• VMC double flux avec récupération de chaleur dans une rénovation globale,
• Aérations intelligentes dans les pièces humides.

Une ventilation adaptée améliore la qualité de l’air et contribue directement au gain de classe énergétique.

Coût, aides et retour sur investissement

• Budget moyen pour passer de G à D : entre 30 000 et 50 000 €, variable selon la surface et l’état initial.
• Aides disponibles :
  • MaPrimeRénov’
  • Éco-prêt à taux zéro
  • Certificats d’économie d’énergie (CEE)
  • TVA réduite à 5,5 % sur les travaux
• Subventions cumulées possibles : jusqu’à 15 000 à 20 000 €, voire davantage pour les ménages modestes.

Une rénovation bien menée peut permettre de rentabiliser les travaux en moins de 10 ans grâce aux économies d’énergie et à la valorisation du bien.

Pourquoi opter pour une rénovation globale ?

La rénovation globale permet de :

• Réaliser un projet coordonné (isolation + chauffage + ventilation),
• Maximiser les aides disponibles,
• Éviter les effets contre-productifs (comme une mauvaise ventilation post-isolation),
• Garantir le passage effectif en classe D et au-delà.

Un parcours type inclut :

1. Audit énergétique initial,
2. Planification des interventions,
3. Réalisation des travaux dans le bon ordre,
4. Vérification finale avec mise à jour du DPE.

Conclusion : sortir du statut de passoire thermique, c’est possible

Passer d’un DPE G à D est un projet ambitieux mais accessible, qui allie écologie, confort, économie et valorisation immobilière. Grâce à une approche globale, des aides adaptées et un accompagnement expert, votre logement peut rapidement quitter la catégorie des passoires thermiques.

Vous souhaitez être accompagné ?

Contactez Green Consulting pour un audit énergétique personnalisé et une feuille de route de rénovation sur mesure, adaptée à votre logement, votre budget et vos objectifs.

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